Résumé : | Les coopératives d'habitants sont-elles les outils de l'abondance qui, en ce début de XXIe siècle, sauront répondre, à l'échelle de notre continent européen, aux défis et aux incertitudes qui pèsent lourdement sur l'habitat populaire ? Constituent-elles " la solution équitable, l'avantage rationnel (J..Rawls) ", en mesure de répondre au désajustement qui perdure et s'aggrave entre une offre de logements issue du secteur privé ou social et des demandeurs considérés comme " non banquables ", au regard des critères établis parle marché immobilier ? S'agit-il ici pour les précaires, les chômeurs, les travailleurs pauvres, les populations migrantes et les classes moyennes désolvabilisées par la " main invisible du marché ", d'une autre voie possible pour le logement populaire ? En dépit de données quantitatives qui demeurent modestes, la " réinvention des coopératives d'habitants " donne à voir des modes de " fabrique alternatifs " à la conception d'un logement populaire qui apparaît largement dépassée, tant dans sa vision quantitative et fordiste que dans son acception marchande. |